Chef de Travaux – Mouvement spécifique – Bilan

Début février, après discussion, le 04 février, par le groupe de travail et modification par l’inspection générale, la CAPN  a étudié le mouvement spécifique Chef de Travaux le 07 mars 2015. Selon les syndicats participants à la commission paritaire, le résultat est le suivant sur 459 candidats ayant demandé leur mutation : 111 en STI, 41 en Tertiaire et 13 en Hôtellerie-Restauration, soit 165 Chefs de Travaux et néos qui ont obtenu satisfaction (35,9%). Une fois encore, de trop nombreux postes vacants n’ont pas été remontés par les rectorats. De plus, certains Chefs de Travaux perdant leur poste n’ont pas encore été réaffectés.

Bilan (source syndicale)

Il faut savoir, qu’en plus des critères des postes spécifiques définis par les Inspecteurs Généraux (IG), des avis sont donnés par le chef d’établissement, l’Inspecteur Pédagogique Régional (IPR) et le recteur. Avis qui peuvent être défavorables, favorables ou très favorables.

Les catégories de Chef de Travaux sont industriels, tertiaires ou en hôtellerie. Les Inspecteurs Généraux ont souligné que l’étiquetage spécifique du poste complique la nomination conjugué avec les difficultés des remontées incomplètes des avis, comme ceux motivés complets du chef d’établissements, de l’Inspecteur de la discipline ou du Recteur de l’académie. Ils regrettent également la remontée encore partielle des postes vacants. Les faisants fonction occupent souvent des postes « bloqués », ce qui est un problème car, ces postes ne figurent pas donc au mouvement INTER, privent ainsi d’affectation tous les candidats potentiels (est-ce pour entretenir des petits arrangements internes académiques que ces postes échappent au mouvement national ?). Les IG privilégient un vrai mouvement interacadémique favorisant la mobilité contre une « cooptation » académique au bénéfice de faisant fonction.

Une priorité est également donnée aux Chefs de Travaux titulaires par rapport aux néo-titulaires. Les chefs de travaux titulaires doivent avoir respecté la continuité de service pendant 3 ans au minimum pour pouvoir muter à nouveau (note de service du mouvement, BO du 13 novembre 2014).