Les rencontres de l’APROTECT

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Ministère

Après une période relativement calme, du fait de la commission Pochard et de la publication de son rapport, il semble désormais que les choses évoluent un peu plus rapidement, mais tout est relatif. Notre audience au ministère qui s’est déroulée le 25 mars augure d’une volonté du ministère d’améliorer la fonction de Chef de Travaux afin de proposer aux professeurs des pistes d’évolution du métier d’enseignant. Nous faisons partie de la batterie de solutions (dans le cadre de l’évolution du métier d’enseignant) qui seront évoquées avec les syndicats prochainement.

Cela démontre au moins deux choses quand il le faut : la reconnaissance de notre association professionnelle de Chef de Travaux et la reconnaissance de la fonction (dixit Rolland JOUVE)du ministère. Les besoins actuels du ministère pour faire face aux syndicats, justifient peut-être cela.

SNPCT

Nous avons rencontré ce vendredi 28 mars à Paris, le bureau du SNPCT. Cette réunion prévue depuis le mois de décembre dernier, dans le seul cadre de proposer au ministère une plate-forme commune à nos revendications, avait déjà été reportée à deux reprises. D’une part, en raison d’un manque de temps pour le SNPCT pour analyser nos propositions et d’autre part, suite à la parution tardive, fin janvier, du rapport de la commission Pochard (livre vert) sur l’évolution de la fonction enseignante.

Après une présentation des objectifs de la réunion, un débat s’est engagé avec les participants des deux organisations qui prirent en compte la récente audience de l’APROTECT au ministère de l’Education nationale (voir rapport ci-dessus).

Dans un premier temps, les deux organisations se sont mis rapidement d’accord sur la définition de la fonction de Chef de Travaux suivant les propositions définies par chacune d’entre elles et transmises à la commission Pochard. Dans un second temps et en fonction de la volonté actuelle du ministère de faire évoluer la fonction de CDT en termes d’attractivité de la fonction, de la reconnaissance du CDT dans l’EPLE et du régime indemnitaire, les décisions suivantes furent prises.

Les deux organisations APROTECT et SNPCT s’accordent à défendre mutuellement la fonction de chef de travaux en proposant au ministère et de façon individuelle les propositions énumérées ci-dessous :

  1. une grille indiciaire comportant 11 échelons correspondant aux indices nouvellement majorés suivants :

Echelon

I.N.M.

1er

559

2ème

640

3ème

693

4ème

739

5ème

781

6ème

819

7ème

859

8ème

919

9ème

954

10ème

1001

11ème

1057 (BIII)

Restant à déterminer le temps passé dans chaque échelon. Auquel s’ajoute un régime de rémunération complémentaire comprenant :

  1. Nouvelle bonification indiciaire : les 4 heures d’enseignement proposées dans la circulaire n° 91-306 étant transformées en bonification indiciaire, les chefs de travaux bénéficient d’une nouvelle bonification indiciaire de 70 points.
  2. Indemnité de Responsabilité : les chefs de travaux bénéficient d’une indemnité de responsabilité dont le taux unique indexé annuel est fixé à 4000 euros au 1er septembre 2008.
  3. Indemnité de suivi et d’orientation des élèves : les chefs de travaux bénéficient de l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves.
  4. Positionnement du Chef de Travaux dans l’EPLE et dans l’équipe de direction, retour comme membre de droit de la commission permanente
  5. Transparence du mouvement, recrutement par concours et une vraie formation durant la première année d’affectation.

Lors de notre audience du 25 mars, le ministère a souhaité que nous lui remettions rapidement nos propositions dans le cadre de l’élaboration du livre blanc des mesures gouvernementales sur l’évolution de la fonction enseignante (la publication est prévue vers la fin juin). De nouvelles rencontres seront encore programmés avec le ministère d’ici fin juin.

Une réunion de bureau de l’APROTECT sera programmée début mai. Malgré la position du Ministère, qui serait plus partisan de nous voir continuer notre fonction sur un statut de « super prof », nous ne changeons pas la position de l’APROTECT, à savoir celle de devenir personnel de direction comme nous l’avons toujours exprimé depuis ces dernières années.